[nettime-fr] INCIDENT.NET CALL FOR LANDSCAPE > 01.05.2002 > ISSUE 3

[marika <marika@incident.net>]

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HORS SERIE 3 > LANDSCAPE 
INCIDENT.NET lance un appel à contributions sur le thème du PAYSAGE. 
Jusqu’au 1er mai 2002, les travaux interactifs sont à poster (zippés) à "incident@incident.net". Merci de votre participation. 

(english below) 

Le paysage n’est pas la nature, mais l’invention d’un ensemble de valeurs ordonnées dans une vision. A chaque époque, il est apparu comme un des motifs majeurs de la production artistique, qu’il s’agisse de l’instaurer en l’architecturant ou de le représenter en l’imitant: invention de la scénographie, de la perspective, du panoptisme, du travelling, du jeu vidéo; invention du cadrage qui soustrait au regard une partie de la vision, invention de l’artifice qui marque sa construction. 

Le paysage questionne la distinction entre "eidolon" et "eikon", image naturelle et artificielle, image "semblable à" et "produite pour", transparence entre les formes mentales par lesquelles nous construisons notre perception et ce qui est donné à percevoir. 

Le paysage champêtre de la Domus a laissé place à la mégapole aujourd’hui tissée de réseaux cybernétiques. Le paysage n’est plus un ici et un maintenant mais il trace un ailleurs, il fracture le référent. Les flux numériques s’"hyperposent" à la géographie terreste. La centralité de la perspective est déconstruite par les procédures interactives. 

S’agit-il de se repérer et de naviguer dans les paysages contemporains ou bien de déambuler sans fin? Comment dire la multiplicité du regard vers le dehors? De quelle manière l’interactivité peut-elle dévoiler la relation singulière au paysage? Devant cette multiplicité technologique, comment construire un paysage? La relation du sujet à l'objet-paysage est-elle modifiée par l'interactivité? 

HTTP://INCIDENT.NET 
incident@incident.net 

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INCIDENT.NET > ISSUE 3 > LANDSCAPE 
Call for participations on the LANDSCAPE’s theme. 
Deadline: May, the first, 2002. 
Compressed and interactive works must be sent to incident@incident.net. Thank you! 

Landscape is not nature, but the invention of a set of ordonated values in a view. At every history stage, landscape appeared as one of the main patern in artistic production, would it be by instituting it by structuring, or to represent it in imitating: the invention of scenography, perspective, panoptism, travelling, video games; the invention of framing that conceals a part of the vision from the eye/look, creation of the artifice which marks its construction, are just a few examples. 

Landscape questions the distinction between "eidolon" and "eikon", the artificial and the natural image, the "similar to" and the "produced for", it is a transparency of the mental forms by which we are constructing our perception and what is given to perception. 

The pastoral landscape from Domus as been replaced by today's megalopole, build up by cybernetic networks. The landscape is no more a "here and now", it traces elsewhere, it works on the referent. Numeric flux/flow and earth/terrestrial geography are superimposing one another. The centrality of perspective is deconstructed by interactive processes. 

Is it about locating and navigating in contemporary lanscape, or about drifting endlessly? How can we tell the multiplicity of looks directed outside? How can interactivity unveil our particular relation to landscape? 

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incident@incident.net 

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