Louise Desrenards on Wed, 19 Feb 2003 18:21:19 +0100 (CET) |
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Quote (extrait de la page mise en ligne par la revue ³contrepoint², voir link en fin de citation): « Pour accompagner la parution en français de son livre d'entretiens avec Hans Jürgen-Heinrichs, Ni le soleil, ni la mort, le fameux philosophe Peter Sloterdijk est venu à Paris quelques jours. Profitant de sa présence, nous avons souhaité l'interroger sur son ontologie, ses liens avec les méta-physiques qui l'ont précédé, ses rapports avec les philosophies contemporaines... Entretien Peter Sloterdijk C Peter Sloterdijk, quelques livres traduits et votre réputation n¹est plus à faire. Comment ressentez-vous la réception des lecteurs français ? S Je n¹ai pas de raisons de me plaindre. Le scandale auquel mon nom a été attaché avant même que mes livres ne soient lus en France n¹a pas duré longtemps. Tout ceux qui n¹avaient pas un intérêt immédiat dans l¹espèce de fiction sociologique, née outre-Rhin et passée ici par mimétisme médiatique, ont tout de même lu mes livres. C Vous jouissez ici d¹une double considération : celle d¹un penseur aux limites sulfureuses de la philosophie et du flatus vocis littéraire mais aussi celle d¹un grand théoricien de l¹ontologie humaine. Et il est vrai que votre style d¹écriture est, pour le moins, inhabituellement baroque. L¹indistinction des genres est-elle nécessaire à votre démarche réflexive ? S Il ne s¹agit pas d¹indistinction mais de combinaison des genres. Il n¹y a aucune raison de s¹interdire, quand on est un auteur moderne, de combiner un style de discours plutôt académique et ceux d¹un savoir qui se distribue dans des champs différents : poésie, lyrismeŠ On pourrait dire d¹ailleurs que l¹auteur philosophique est un mélangeur de langages. Et l¹on pourrait le définir aussi comme celui qui explore la constellation d¹objets qui se situent entre le Savoir et la prose. C¹était le cas de Platon. Ainsi chez lui, vous pouvez trouver de la comédie athénienne, du discours des mystères, les jeux de dialogues menés par un clochard illuminé qui se nommait Socrate, des éléments du roman contemporain, des fragments de mythologie, des traces de la culture de l¹énigme. Il y a tout un ensemble de langages composé dans ce texte platonicien qui, à nos yeux, peut sembler aride, mais qui, s¹il est lu dans les conditions de composition de l¹époque, est un texte superbement flamboyant. Ils constituent les meilleurs moments de l¹antiquité littéraire européenne. Platon avait une très belle prose. Mais qu¹est-ce que la prose à cette époque ? Faire de la prose, c¹est renoncer à l¹expression du savoir qui était pratiquée par les anciens : la chanson. Le savoir s¹articulait par le chant : qui ne chantait pas ne savait rien. Depuis, nous avons démusicalisé le savoir. Celui qui chante aujourd¹hui est d¹abord considéré par les savants comme un charlatan. On ne chante plus son savoir, on discute. Et si c¹est vrai que j¹ai pu parfois susciter le soupçon, c¹est parce que j¹ai réintroduit le melos dans le texte philosophique. On me reproche de re-musicaliser le savoir, aujourd¹hui que le savoir ne se chante plus. Pourtant, je ne chante pas constamment. C¹est une question de discrétion, d¹objectif du texte. Il y a des moments où il ne vaut mieux pas adjoindre au texte cet effet. C Dans votre livre d¹entretiens, Ni le soleil, ni la mort, par lequel vous revenez sur votre parcours réflexif, Hans-Jürgen Heinrichs, qui est votre partenaire de dialogue, vous fait remarquer que vous semblez avoir, pour votre ontologie, finalement rejeté Lacan. S¹agit-il d¹un rejet du théoricien ou d¹un dépassement général du cadre de réflexion psychanalytique, d¹un rejet des frontières auxquelles Lacan avait cantonné sa réflexion : celles de la « chose isolée » et celles du socle pathologique à partir duquel toute « vision du psychisme » de se construire ? S Je crois que vous avez très bien vu. Personnellement, je n¹ai rien à reprocher à Lacan. Je pense même que dans les conditions historiques qui étaient siennes, il a fait beaucoup plus que l¹on ne pouvait attendre. C¹est le dernier grand auteur de psychanalyse du vingtième siècle. Cependant, il faut reconnaître que, depuis, les conditions de possibilité du champ psychologique ont changé. Il se présente pour nous d¹une autre manière. Un siècle après la naissance du mouvement psychanalytique, que l¹on peut dater de la publication de L¹Interprétation des rêves, et deux cent cinquante ans après la naissance de la psychologie moderne dans les pratiques du mesmérisme, on a une vision élargie du champ. Une vision d¹autant plus large pour moi qu¹elle se conjugue maintenant avec ce que j¹ai découvert de la pré-histoire de la psychologie. Pré-histoire que je fais commencer à la Renaissance, avec ces théories des fascinations inventés par les magologues. C¹était en effet le premier effort de rationalisation de la magie et il partait de ce simple constat : les êtres humains vivent sous influence. Les érotologues de l¹époque, ceux que j¹appelle les magologues, se sont penchés sur ces influences, sur ce qu¹ils pensaient être de l¹action à distance. Cette action à distance, aujourd¹hui nous l¹appelons communication. Mais ce mot fait disparaître toute problématique, toute chair aux phénomènes dont nous parlons. Je pense qu¹il faut retrouver maintenant cette chair. Si vous relisez, comme je l¹ai fait dans mon texte Bulles, Marcel Ficin traducteur et commentateur du Banquet de Platon vous noterez des choses tout à fait délirantes sur les causes des affects. Par exemple, vous pourrez découvrir cette idée selon laquelle il y a entre les hommes, qui passe par leurs yeux, tout un échange de flux subtils. Toute cette distillerie est censée expliquer les lois communément désignées par l¹amour. C¹est une théorie du transfert mais c¹est aussi un discours qui touche du doigt ce que les psychologues contemporains nomment la dyade. Or vous savez que la dyade, que l¹on peut aussi décrire sous le nom de couple - à condition de ne pas confondre avec le couple génital -, est au fondement de toute compréhension du psychisme humain de nos jours. Le un n¹existe pas pour comprendre l¹être humain. Il faut partir du deux. Et même, si l¹on veut vraiment coller à la complexité du réel, il faut au moins aller jusqu¹à cinq. La mère et l¹enfant, le tiers que représente le père, le quatre pour l¹ensemble familial élargi et le cinq parce que toute conceptualisation prend en charge l¹unité de sa conception. Jacques Lacan ne pouvait aller jusque là dans le cadre d¹analyse qu¹était celui dans lequel il travaillait. C Lacan, que l¹on vient d¹évoquer, mais aussi Shree Rajneesh, Bataille, Bachelard même, vous servent d¹interlocuteurs référentiels. Tous penseurs en marge d¹une certaine philosophie, disons celle de l¹Université pour faire vite. La réflexion vous semble-t-elle plus riche en marge ? S En fait, je ne fais pas de différence entre ce qui se produit au c¦ur de l¹université et se qui se situe à ses marges. Tout cela me semble relever d¹une fiction sociale. Il y a deux personnes en moi-même : le professeur d¹université et l¹auteur de philosophie. L¹une et l¹autre utilisent ces références, et d¹autres encore, selon ce qu¹elles apportent. Seule ma manière de les utiliser change. Elle change en fonction de mon projet. Ce qui me semble intéressant dans tous les cas, c¹est de confronter les différents systèmes de pensée que constituent les différentes ères conceptuelles : indienne, chinoise, européenneŠ C Parmi ceux de vos prédécesseurs à qui votre ¦uvre renvoie sans cesse, Heidegger figure aussi en bonne place. Quel est votre rapport au philosophe de Fribourg ? S Quel rapport peut-on avoir avec ce penseur ? Pas de continuation : Heidegger, malgré ce qu¹il pensait de lui, n¹est pas un pionnier. Ce serait même plutôt le dernier d¹une longue tradition métaphysique commencée avec Platon. Ni de contradiction : sa réflexion, extrêmement lucide, ne souffre aucune possibilité d¹être contredite. Finalement, je pense que ce qui m¹intéresse chez Heidegger, ce sont ces erreurs, erreurs d¹aiguillage plus que d¹interprétation. A ce titre, c¹est un penseur vraiment incontournable. C Vous estimez donc qu¹Heidegger est le dernier métaphysicienŠ L¹adjectif post-métaphysique doit-il en conséquence qualifier votre essai d¹ontologie ? S La définition la plus juste - sérieuse et cohérente - de ce qu¹est la métaphysique est la suivante : une combinaison de logique bivalente avec une ontologie monovalente. Depuis Hegel déjà, nous croyons percevoir que nous pouvons sortir de cette combinaison pour aller vers une logique du complexe associée à une ontologie plurivalente. Hegel décrit ainsi l¹objet culturel comme quelque chose qui serait un mariage, considéré comme tiers, entre certains aspects négatifs et certains aspects ontologiquement positifs. C¹est la théorie de la médialité. Elle s¹exprime très simplement dans l¹exemple illustratif suivant : un interrupteur appelons le médium est la concaténation matérielle, l¹incarnation de l¹Esprit. La matière serait ainsi le lieu d¹inscription de des idées, leur matrice en quelque sorte. Le problème est que, selon moi, à concevoir ainsi les choses, on ne sort pas de la métaphysique. Si l¹on appelle donc post-métaphysique tout effort conceptuel qui viserait à se dégager de cette conception, alors oui, j¹accepte que ce terme puisse qualifier mon ontologie. Cela n¹a rien avoir avec ce qui aujourd¹hui est communément appelé post-métaphysique et qui seulement tente de résumer ce que les auteurs critiques - essentiellement Kierkegaard, Nietzsche, Feuerbach, Marx - du XIXe siècle ont développé. Il est regrettable que nous puissions aujourd¹hui constater la réalisation dans le monde philosophique du conte de Blanche-neige : miroir, mon beau miroir dis-moi qui est le plus post-métaphysiqueŠ S¹ensuivent les jeux de massacre que vous connaissez. C Pour vous resituer face à vos contemporains, évoquons votre position par rapport à celle de Jürgen Habermas. Vous êtes perçu en France comme l¹un de ses contradicteurs les plus sérieux. S Sur ce sujet, je vais être bref. Nos philosophies diffèrent radicalement. Je ne peux pas servir d¹adversaire, ni même de contradicteur à Jürgen Habermas. Tout simplement parce qu¹il n¹y a rien à contredire : il n¹a rien dit. Son idée maîtresse, bien innocente ma foi, peut se résumer ainsi : une conversation entre amis peut aplanir certains désaccords. Banalité, dont il ne faut pas nier qu¹elle puisse contenir un peu de sagesse, mais banalité tout de même. Le reste chez Jürgen Habermas vise à faire disparaître, par la construction d¹une armature rhétorique plus ou moins compliquée, l¹innocence de cette première idée. C Finissons en revenant sur votre dernière publication française. Son titre reprend le début d¹un aphorisme de La Rochefoucauld. Est-ce un clin d¹¦il au moraliste du XVIIe siècle ? S Pas tout à faitŠ D¹ailleurs la citation correcte est différente, parce que La Rochefoucauld dit « Le soleil ni la mortŠ » : il n¹y a pas de double « ni ». Une formule un peu bizarre mais très élégante. Mais qu¹est-ce que ça veut dire au fond ? C¹est une phrase extrêmement riche. Elle fait une allusion claire au fait qu¹il y a des catégories d¹objets qui ne semblent pas être faits pour l¹intelligence humaine, dont on n¹a jamais qu¹un savoir indirect. La mort, comme événement et phénomène, tient de ces catégories obscures. C¹est un objet non objectivable. Mais le soleil aussi qui est un objet n¹admettant pas la confrontation directe. Je me suis permis d¹avancer, dans ce sens, qu¹il existe des vérités qui concernent l¹être humain directement mais que celui-ci n¹est pas assez costaud pour les affronter. Et que ce genre de vérité a toujours à voir avec le côté monstrueux de l¹être humain en tant que tel. Ce qui nous est métaphysiquement proche est à chercher du côté du monstrueux. Dieu n¹a jamais été d¹ailleurs qu¹une sorte de masque pour ce monstrueux. C¹est quelque chose qu¹ont toujours su les grands phénoménologues du fait religieux. Rappelez-vous que le sublime divin est toujours perçu comme effrayant. La philosophie contemporaine, en tant qu¹herméneutique du monstrueux se doit d¹être pratiquée avec des lunettes qui préparent et protègent l¹¦il, évitent à l¹observateur d¹être blessé. C¹est un peu en vue de cette manière d¹accompagnement que j¹ai écrit mon livre. Entretien réalisé par Jérôme-Alexandre Nielsberg Mis en ligne le 17/02/2003 copyright 2002©Revue Contrepoints » http://www.revue-contrepoints.com/archives/Entretien_sloterdijk.htm/ -------------- Quote réponse: Premières impressions, en réponse à un colistier m'ayant demandé ce qu'en pensait l'animatrice de la revue en ligne http:/:www.criticalsecret.com Donc je me permets: D'abord, interview très intéressante. Merci à la revue Contrepoint de l'avoir rendue accessible en ligne et de m'en avoir informée par mail privé. Sloterdijk, son interview? Que veux-tu en penser sinon qu'il est remarquable et s'embarque au-delà du rationalisme moderne ‹ enfin. Mais post-métaphysique, je ne sais pas; il est d'abord une sorte de phénoménologue. Est-ce vraiment post-métaphysique ça? C'est ailleurs. Des phénoménologues contemporains il y en a d'autres: on peut même dire que tout le courant intéressant de la philosophie actuelle se revendique et pense dans le cadre phénoménologique (en langue francophone par ex: Margel sur la question post-matérialiste intégrant la question post-métaphysique ; ou bien, en philosophie politique, Myriam Revault d'Allonnes, etc. Ce sont également des gens brillantissimes) et même les "matérialistes émergents". Quand la métaphysique est morte, voire le matérialisme dialectique et historique et même la psychanalyse, disons morts d'avoir vécu, exploré, et représenté leur temps et celui qui suivrait juste après, ne reste que l'événement (ça Heidegger l'avait déjà énoncée, la fin de la critique ‹ la critique disparaît à l'horizon de l'événement): l'événement comme phénomène, dès lors qu'il doit être informé par une compréhension. Je crois bien que Baudrillard avait déjà écrit ça, que la métaphysique avait fait son temps, qu'il était révolu autant que celui de la critique à l'horizon de l'événement (l'événement comme actualité de la rupture)... Ce sont des métaphilosophes: Jean B. est un philosophe de la culture, et S. un philosophe de l'objet philosophique (rien à voir avec l'épistémologie, histoire ou critique qui considère la consistance et l'évolution de la méthode). Même la question de la bivalence et de la plurivalence on la trouve en question chez Jean B., du moins il en présume, par ex à propos de Lacan, qui lui-même les avait entrevues dans une division catégorielle ‹ réel, symbolique, imaginaire ‹ ; ce qui ne permettait pas l'intégration phénoménologique à laquelle se livre Sloterdijk, qui est une sorte de structuraliste organique on va dire, un révolutionnaire méthodologique et ontologique, en ce que la structure de la pensée devient le style lui-même comme structure de l'idée (en quoi il rejoint la quête de Hölderlin puis retrouve en la dépassant la vocation de Nietzsche ‹ mais sachant le terme extrême où est allé Heidegger à force d'explorer le champ de la pensée et à l'opposé Canetti). Là: S. passe au-delà du miroir. Il ne faut pas non plus se laisser totalement subjuguer par la puissance de Sloterdijk, on peut trouver des indices méthodologiques dans sa façon d'expliquer son travail: cela évoque une stylistique largement influencée (cela serait-il indicible car réduirait son impact) par la méthodologie sémiotique des machines à plusieurs niveaux (3), ici multiples. Enfin, on entrevoit cela en première apparition chez les comportementalistes de Palo Alto (et appliqué à d'autres domaines, disons utilitaires: dans ce cas, il s'agit d'une analyse pour dépasser le cadre fatal du comportement): un raisonnement qui intègre la logique du comportement à celle de l'environnement ; c'est très fort comme dépassement de la thérapie psychanalytique, très pragmatique. Néanmoins chez eux, on n'aborde pas la question de l'inexplicable sauf à le soumettre à la périphérie d'un système prédictif de logique inductive etc... (c'est aussi la conception générative de la psychologie). Chez Sloterdijk, nous sommes radicalement dans le domaine de la connaissance ‹ de l'exploration de la connaissance anthropologique et philosophique, en regard de l'expérience directe des phénomènes: comme ressource exo et trans-conceptuelle de l'altérité. Comme puissance de la pensée qui saisit son "corps propre". L'altérité par définition monstrueuse et intransitive, sinon par malentendu, se désigne à travers les mots de Sloterdijk répondant au journaliste littéraire, comme s'il était impossible de s'y dérober à ce stade historique de la pensée (notamment allemande). L'espèce humaine étant parvenue à ce terme, c'este serait donc à la fois l'objet et la référence (l'objet: l'inexplicable ‹ "le monstrueux" ce qui veut dire aussi bien, par ex, les odeurs (leur consistance énigmatique), que la vie comme phénomène au-delà du bien et du mal, y compris le corpus social et le destin des sociétés humaines: l'absence d'intervention divine en toute chose discursive de l'étrangeté. La référence: les philosophies radicales). Il se situe lui-même au-delà des représentations de l'ère monothéiste judéo-chrétienne. C'est très prétentieux ça, de s'attaquer à l'innommable; même Lacan en restait à l'évocation de l'opacité: capable d'en présumer et de l'induire par la pensée mais non de la penser en elle-même ("l'impensé radical" voilà à quoi se risque maintenant Sloterdijk: Icare ou Prométhée?) D'où le conformisme bourgeois dans son mode de vie comme contrepoison de son intensité mentale (sinon il se brûlerait les ailes), sagesse alternative, on va dire. Car d'un autre côté il se protège (j'ai pu l'éprouver moi-même). C'est donc une attitude de l'engagement total dans l'objet de sa recherche, très proche de celle des métaphysiciens (souvent eux-mêmes des alchimistes) du moyen âge comme des premiers matérialistes... L'engagement radical dans la pensée, c'est quelque chose à quoi des gens tels que Derrida et Baudrillard ‹ qui parlent ce soir ‹) nous avaient déjà habitués, non? On a bien assez reproché à Baudrillard d'en rester à son système au lieu de donner du soutien au pouvoir politique... Derrida s'est davantage engagé socialement en termes d'application de ses opinions? Mais Baudrillard n'a cessé de s'engager en désignant la désinformation par sa vision ironique des événements. Alors nous entrons dans une ère primitiviste? Sloterdijk qui est bien sûr de la génération qui succède à celle de Baudrillard (et d'ailleurs ils se respectent et s'estiment réciproquement). Voilà sinon ce que j'en pense du moins ce que ça m'évoque immédiatement, comme ça, sans plus de réflexion et à brûle-pourpoint. < n e t t i m e - f r > Liste francophone de politique, art et culture liés au Net Annonces et filtrage collectif de textes. <> Informations sur la liste : http://nettime.samizdat.net <> Archive complèves de la listes : http://amsterdam.nettime.org <> Votre abonnement : http://listes.samizdat.net/wws/info/nettime-fr <> Contact humain : nettime-fr-owner@samizdat.net