Louise Desrenards on Thu, 4 Nov 2004 15:43:45 +0100 (CET)


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[nettime-fr] le monde sous la botte - et la p'tit France ?


Je constate ce matin à lire les actualités des moteurs de recherche en ligne
que l'Europe propose de se solidariser davantage avec les Etats-Unis !!! au
moins, en 1940 les néerlandais, alors exemplaires, n'avaient pas accepté de
collaborer avec les nazis jusqu'au 14 mai du terrible bombardement de
Rotterdam, alors le plus grand port du monde anéanti en même temps que la
ville. Ce n'est pas le cas de l'exemple Atlantiste donné par le gouvernement
néerlandais tout comme le gouvernement Berlusconi hier.

Et pendant ce temps, voici l'interprétation de Schengen par le régime
français qui renforce sa singulière totalité tautologique - en prévision des
prochaines municipales ? ou si jamais il fallait maîtriser des émeutes ?
Dites-moi pourquoi ces manoeuvres, monsieur le Président : vous craignez
quoi ? Vous nous protégez de quoi ? vous nous accablez de quoi ? vous mettez
la ministre de Dassault au pouvoir de la gendarmerie, là ? Et l'Europe pour
vous, toujours celle de l'Italie de l'argent du repentir - reste l'Irak ?

Et on va poursuivre de nous en faire beaucoup comme ça, façon URSS avant la
fin ?
L.

---------------------------------
Citation :

http://www.liberation.fr/page.php?Article=251288


Un militaire à la tête de la gendarmerie

Une première : depuis plus de 50 ans, le poste était toujours revenu à un
civil.

Par Jean-Dominique MERCHET

jeudi 04 novembre 2004 (Liberation - 06:00)



etite révolution dans la maréchaussée : pour la première fois depuis plus
d'un demi-siècle, un militaire va diriger la gendarmerie. Hier, en Conseil
des ministres, le général Guy Parayre a été nommé directeur général de la
gendarmerie nationale. Il succédera le 20 décembre à Pierre Mutz, qui
devient préfet de police de Paris (Libération d'hier).
Bien que militaires, les 100 000 gendarmes étaient habituellement dirigés
par un civil, magistrat ou préfet. Une tradition qui perdurait depuis 1947,
lorsque la gendarmerie faisait encore partie de l'armée de terre. «La
nomination d'un général ne devrait pas modifier le positionnement
institutionnel de la gendarmerie, assure l'universitaire François Dieu (1).
Depuis une loi de 1791, celui-ci repose sur le principe de la triple
subordination des gendarmes au pouvoir administratif, judiciaire et
militaire» en fonction des missions. Depuis 2002 et bien que dépendant du
ministère de la Défense, la gendarmerie est placée, pour emploi, sous la
responsabilité du ministère de l'Intérieur. «La nomination d'un général cinq
étoiles met fin au questionnement sur notre identité militaire», se réjouit
un officier.
Guy Parayre, 57 ans, était jusqu'à présent major général, c'est-à-dire
numéro 2 de la gendarmerie. En 2002, il avait été nommé conseiller pour la
sécurité auprès de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur. Reste à
savoir comment Guy Parayre se fera désormais appeler par ses troupes :
«monsieur le directeur» ou «mon général» ?


(1) Auteur de la Gendarmerie, secrets d'un corps, Complexe, 2000.



 
 
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