Louise Desrenards on Mon, 30 Jan 2006 15:40:27 +0100 (CET) |
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[nettime-fr] googlies/ test de l'ultime nouveauté |
Je ne parle pas d'"explicit" là, mais d'aut'chose :
Google.fr c'est le confetti du web mondial, qui ne l'aurait remarqué depuis qu'il s'est ainsi donné l'air plus pointu (entendre plus spécialisé -or justement ?)
Personne n'aurait eu l'idée de s'en plaindre, au contraire ça se présente comme un service franco-français - j'ai bien dit "fr" pas "ca"... Canada, même francophone, le Québec en sorte, google.fr va le chercher dans google.com : si le cookie collant de Firefox itself vous permet de l'attraper avant que google.fr n'aille le chercher filtré par les droits voisins (etc...) : alors vous êtes très, très forts.
Donc, on est tellement réconfortés de nationalisme qu'on ne se rend pas compte comme les Chinois eux, ils n'ont pas de chance ; loin de la démocratie ils subissent la censure et surtout ils subissent google qui se censure pour faire sa place en Chine. Et puis, une fois que google écrit en chinois, c'est un événement local d'un vecteur global, alors on le voit soudain autrement et on évoque des censures ou omissions nationales qui auraient lieu par là, par ci... Enfin, quel balancier au lieu d'un scoop, yaka voir le Président de fr. et son Conseil forts de la TVA à 5 balles tiens... Comme quoi ne ne peut pas jouer le nationalisme gagnant sur n'importe quoi, dans la société euro-mondiale.
Ben oui, on ne peut pas regarder la flamme de la francophonie dans la cheminée labélisée franco-france et voir le monde entier par sa fenêtre, autrement dit être à l'eau et au moulin, alors on nous envoie le monde par la poste en paquet cadeau, de taille à tenir dans la boîte aux lettres.
Au même moment, les inspecteurs d'académies de fr. à la requête du gouvernement de fr. de la TVA de 19 balles qualifiée de TVA à 5 balles, pour la Presse parce que seuls les journalistes auraient pu le croire pour le répéter, n'est-ce pas, que 19 balles égalent 5 balles, requièrent les proviseurs de collège de dresser les listes des enfants et des familles d'après eux expulsables à l'Etranger... Ben voyons, c'est pas justement un cas d'insoumission nationale (comme en parlait), ça ?
Comme par hasard, vous verrez surgir Bill Gates à la fin du papier, le Ben Laden du logiciel propriétaire uni avec Google, ça donne quelque chose du genre Ben Laden envoyant toujours un communiqué dans les News juste quand Bush et son Conseil allaient se ramasser par terre.. et ça retient leurs tabourets.
Tout ça, c'est du sérieux. Ce n'est pas comme Apple qui veut mettre Mickey dans le podcast, eux au moins, ils font du fric avec des blagues. Je me disais aussi que Apple, dont Steeve Jobs viendrait de racheter Disney Land, préfère franchement Yahoo à Google, du moins c'est là que les Zapples font leurs groupes de news de full contact : pas dans google.. Comme quoi, même si Yahoo c'est la même boîte que google, Apple, au moins, voit la différence...
" Google en Chine: la polémique se poursuit http://technaute.lapresseaffaires.com/nouvelles/texte_complet.php?id=81,12399,0,012006,1238484.html&ref=lapresseaffaires
Marie-Eve Morasse 27 janvier 2006 - 15h33
Après avoir annoncé qu'il allait censurer certains résultats de recherche pour les internautes qui utilisent son portail chinois, voilà que Google s'autocensure.
Cette fois, c'est la question «Est-ce que Google censure les résultats de recherche? » et sa réponse qui ont disparu du site.
Jusqu'à hier, Google gardait dans sa section des questions les plus souvent posées par les utilisateurs, une réponse à cette question : « Google ne censure pas les résultats de quelque requête que ce soit, y lisait-on. (.) Nous ne manipulons pas nos résultats de recherche. Nous croyons fortement qu'il faut laisser la démocratie du Web décider de l'inclusion et du classement des sites dans nos résultats de recherche.»
Par ailleurs, deux jours après que Google ait accepté de censurer son site chinois, une enquête du site CNet démontrait qu'en plus de sites traitant d'enjeux politiques jugés sensibles par Pékin, de nombreux autres sites avaient été censurés de google.cn.
C'était notamment le cas du portail de l'école d'ingénierie de l'Université de Pennsylvanie, qui hébergeait un site du Falun Gong. Plutôt que de bannir uniquement le site, le moteur de recherche Google censurait le site de l'école d'ingénierie au complet. Google a toutefois remédié à la situation, affirmant qu'il s'agissait de problèmes techniques.
Selon CNet, Google aurait utilisé son outil « Safe Search » pour bannir les sites chinois. Or, dans le passé, ce site a connu certains ratés, l'amenant à confondre des sites parfaitement légitimes avec des sites à contenu pornographique, par exemple.
C'est ainsi qu'un site du comté d'Essex, en Angleterre, a été considéré à tort par Google.cn comme un site à contenu sexuel parce que les lettres « sex » y figure.
Les dirigeants de Google ont par ailleurs reçu un appui de taille aujourd'hui de la part du patron de Microsoft, Bill Gates. Il affirme que la censure n'est pas une raison pour les compagnies de s'empêcher de faire des affaires en Chine.
Devant des délégués réunis au Forum économique de Davos, Bill Gates a dit croire que l'Internet « contribue à l'engagement politique de la Chine ».
Il a par ailleurs insisté sur l'importance du marché chinois. Plus de 110 millions de Chinois sont connectés à Internet. "
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Et le réseau franco-français du web art, dans tout ça, hein ? Il se savate de boxe française.
de Louise
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