Jocelyne Saab
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JOCELYNE SAAB, Les Astres de la guerre
SÃrie Contre-culture gÃnÃrale
du 29 mars au 24 mai 2013
CinÃmathÃque FranÃaise (informations pratiques)
51 Rue de Bercyâ, 75012 Paris
MÂÂ: Bercy - Lignes 6 et 14
BusÂ: nÂ24, nÂ64, nÂ87
En voiture / By carÂ: A4, sortie Pont de Bercy
(Click on titles - cliquer sur les titres des rubriques)
ÂLe 29 mars 2013
Jocelyne Saab 1 - Vendredi 29 Mars 2013 / 19h 30
Jocelyne Saab 2 - Vendredi 29 Mars 2013 / 21h 30
ÂLe 19 avril 2013
Jocelyne Saab 3 - Vendredi 19 Avril 2013 / 19h30
Jocelyne Saab 4 - Vendredi 19 Avril 2013 / 21h30
ÂLe 24 Mai 2013
Jocelyne Saab 5 - Vendredi 24 Mai 2013 / 19h30
Jocelyne Saab 6 - Vendredi 24 Mai 2013 / 21h30
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Jocelyne Saab 1 - Vendredi 29 Mars 2013 / 19h 30
SALLE GEORGES FRANJU
En prÃsence de Jocelyne Saab et Olivier Hadouchi
Â85â
Les Nouveaux croisÃs dâOrient / Portrait dâun mercenaire franÃais â
de Jocelyne Saab
France/1975/10â/16mm
Portrait dâun mercenaire franÃais au Liban. Godet a dÃjà servi en Indochine et en AlgÃrie. Il aime retrouver le goÃt du sang.
The Portrait of a French mercenary in Lebanon. Godet served in Indochina and Algeria. He enjoys the taste of blood.
Suivi de / followed by
Le Liban dans la tourmente â
de Jocelyne Saab et Jorg Stocklin
France-Liban/1975/75â/16mm
Quelques mois aprÃs lâincident du 13 avril
1975, au cours duquel des civils palestiniens furent mitraillÃs par des
miliciens phalangistes, le bilan est des plus tragiquesÂ: six mille
morts, vingt mille blessÃs, des rapts incessants, une capitale
semidÃtruite. Ce film retrace les origines du conflit libanais, la
perception dâune sociÃtà qui part à la guerre en chantant.
A few months
after the incident of the 13th of April, 1975âwhen Palestinian civilians
were shot by Phalangist militiaâthe result was most tragicÂ: six
thousand death tolls, twenty thousand wounded, incessant kidnappings,
the capital city half-destroyed. This film traces the origins of the
Lebanese conflict, the perception of a company that goes to war singing.
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Jocelyne Saab 2 - Vendredi 29 Mars 2013 / 21h 30
SALLE GEORGES FRANJU
ÂFrance / 80â
Les Enfants de la guerre â
de Jocelyne Saab
France/1976/10â/VOSTF/VidÃo
Quelques jours aprÃs un massacre dans un
bidonville proche de Beyrouth, la rÃalisatrice retrouve les enfants qui y
ont survÃcu. Elle se rapproche dâeux en leur offrant des crayons pour
dessiner. Un lien se crÃe entre eux. Ils la laissent filmer leurs jeux,
guerriers et violentsÂ: ils rÃpÃtent les scÃnes dâhorreur quâils ont
vues se dÃrouler sous leurs yeux...
A few days
after a massacreâ1500 death tollsâin the Karantina slum near Beirut, the
director found children who survived. She approaches them by offering
pencils to draw. A link is created between them. They let her film their
games and violent warriors actsÂ: they re-enact the horror that they
saw unfolding before their own eyes...
Suivi de / followed by
Beyrouth, jamais plus â
de Jocelyne Saab
France/1976/35â/VOSTF/35mm
En 1976, Beyrouth connaÃt le dÃbut de son
calvaire. Avec les yeux de son enfance, la rÃalisatrice suit six mois
durant, au jour le jour, la dÃgradation des murs. Tous les matins, entre
six et dix heures du matin, elle ÂÂdescend en villeÂÂ, à lâheure oà les
miliciens des deux bords se reposent de leurs nuits de combats. Film
surrÃaliste et ÃlÃgie à la ville avec un poÃme dâEthel Adnan.
In 1976,
Beirut sees the beginning of its ordeal. The director, through the eyes
from her childhood, follows daily for six months the deterioration of
the walls of the city. Every morning, between six and ten oâcloc when
the militiamen of both camps are resting after their nights of fights,
she "goes into town." A surrealist movie and an elegy to the city with a
poem by Ethel Adnan.
Suivi de / followed by
Ãgypte, la cità des morts â
de Jocelyne Saab
France/1977/35â/VOSTF/16mm
Lorsquâune Libanaise se rend en Ãgypte
pour rÃaliser un portrait du Caire, câest le mythe dâune ville ÂÂmÃre du
mondeÂÂ quâelle recherche, alors que sa ville, Beyrouth tombe en ruine
sous les coups de la guerre. Film surrÃaliste et poÃtique sur un
cimetiÃre habità par plus dâun million de personnes.
When a
Lebanese woman goes to Egypt to realize a portrait of Cairo, she is
looking for the mythical mother city of the world, while Beirut, her own
place, is collapsing under the blows of war. A surrealist and poetic
movie about a cemetery where more than a million people are living.
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Jocelyne Saab 3 - Vendredi 19 Avril 2013 / 19h 30
SALLE GEORGES FRANJU
ÂFrance / 1977 / 94â
Le Sahara nâest pas à vendre â
de Jocelyne Saab
France/1977/94â/VOSTF/35mm
Conflits et rÃsistance du Front Polisario
et des nomades Sahraouis au Sahara. ÂÂJe nâai pas cherchà à adhÃrer à la
thÃse des AlgÃriens ou des Marocains sur le Sahara Occidental. Le plus
drÃle ou le plus Ãtonnant, câest que les deux pays ont indirectement
participà au financement du documentaire. Au fond, je me sentais avant
tout favorable aux Sahraouis, les habitants du dÃsert, dâailleurs jâai
toujours Ãtà fascinÃe par le dÃsert, câest pour eux que jâai fait le
film, et pas pour le compte de tel ou tel Ãtat.ÂÂ (J.S.).
Conflicts on
the Polisario Front and over the resistance of the Sahrawi nomads (in
Sahara). "I did not seek to adhere to the Algerian or Moroccan thesis
over Western Sahara. It is the funniest or most surprising fact that
both countries have indirectly cooperated into financing the
documentary. In fact I particularly felt close to the Sahrawisâmoreover I
was always fascinated by the desert. I made the movie for them and not
for such or such state." (J.S.)
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Jocelyne Saab 4 - Vendredi 19 Avril 2013 / 21h 30
SALLE GEORGES FRANJU
ÂFrance / 114â
Lettre de Beyrouth â
de Jocelyne Saab
France/1978/52â/VOSTF/16mm
Trois ans aprÃs le dÃbut de la guerre
civile, la rÃalisatrice revient dans sa ville pour quelques mois. Ã
cheval entre un pays en guerre et un pays en paix, elle Ãprouve du mal Ã
se rÃadapter à la vie. Remettant en marche un bus, alors que les
transports en commun ne fonctionnent plus, elle provoque un sursaut de
normalità dans la ville en guerreÂ: des gens montent dans le bus, oà ils
voient un espace de sÃcuritÃ. (Ethel Adnan et Jocelyne Saab)
Three years
after the civil war started, the director had returned to her own city
for a few months. She is having a hard time adapting to a life in a
country alternating between war and peace. While public transportation
are no longer functioning, she successfully repairs a bus bringing back a
token of normality within the afflicted city. People get on the bus
where they find themselves entering a safe heaven. (Ethel Adnan and
Jocelyne Saab)
Suivi de / followed by
Le Bateau de lâexil â
de Jocelyne Saab
France/1982/10â/VOSTF/VidÃo
AprÃs le siÃge israÃlien en 1982, Jocelyne
Saab a Ãtà la seule cinÃaste autorisÃe à monter sur le bateau Atlantis,
affrÃtà par la France pour emmener Yasser Arafat, le chef charismatique
des Palestiniens et son Q.G. vers un nouvel exil. Pendant quarante-huit
heures, elle va filmer ce moment historique.
After the
Israeli siege in 1982, Jocelyne Saab was the only director permitted to
get on the Atlantis ship chartered by France to bring Yasser Arafat, the
charismatic leader of the Palestinians and his headquarters to a new
exile. For forty-eight hours, she films this historic moment.
Suivi de / followed by
Beyrouth, ma ville â
de Jocelyne Saab
France/1982/52â/VOSTF/16mm
En juillet 1982, lâarmÃe israÃlienne
assiÃge Beyrouth. Quatre jours plus tÃt, Jocelyne Saab voit sa maison
brÃler et 150 ans partir en fumÃe. Elle se pose alors la questionÂ:
quand tout cela a-t-il commencÃÂ? Chaque lieu deviendra alors une
histoire et chaque nom une mÃmoire... histoire dâun siÃge. Avec un texte
et la voix de Roger Assaf.
In July 1982,
the Israeli army besieged Beirut. Four days earlier, Jocelyne Saab
witnesses her house burning downÂ: 150 years gone up in smoke. This
raises the questionÂ: when did it all beginÂ? Each location will become a
story and each name a memory ... history of a siege. Text and narration
by Roger Assaf.
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Jocelyne Saab 5 - Vendredi 24 Mai 2013 / 19h 30
SALLE GEORGES FRANJU
Â86â
Les AlmÃes, danseuses orientales â
de Jocelyne Saab
France/1989/26â/VOSTF/VidÃo
Plantureuses et toutes vÃtues de lamà les
danseuses orientales - les AlmÃesÂ-, animent toujours les mariages et
les circoncisions. Elles sâinspirent des stars de la danse orientale des
annÃes 40 et 50Â: Samia Gamal, Tahia Carioca, NaÃma Akef... Danseuses
populaires, elles arrivent de tous les coins dâÃgypte et rÃvent en
secret de devenir un jour les reines dâun des palaces du Caire. Dina,
star des annÃes 80, a rÃalisà ce rÃve.
Busty and all
dressed in lamÃ, oriental dancersâthe AlmÃesâare always present to
liven up weddings and circumcisions. They are inspired by oriental dance
stars of the 40s and 50sÂ: Samia Gamal, Tahia Carioca, Naima Akef...
Popular dancers, they come from all corners of Egypt and secretly dream
to become one day queens in various palaces in Cairo. Dina, star of the
80s, fulfilled that dream.
Suivi de / followed by
La Dame de SaÃgon â
de Jocelyne Saab
France-Liban-Vietnam/1997/60â/ VOSTF/VidÃo
Portrait dâune grande dame, ministre du
gouvernement rÃvolutionnaire sudvietnamien, le docteur Hoa, dont la vie
est un combat et le combat, un bonheur. Elle a connu la prison et le
maquis pendant la guerre. Quand les communistes entrent dans SaÃgon en
1975, une autre lutte commence... Une histoire dâamour.
Portrait of a lady, South Vietnamese Minister of the Revolutionary Government, Dr.
Hoa, whose life is a struggle, and finds happiness in fight. She was
part of the maquis and has been imprisoned during the war. When the
Communists came in Saigon in 1975, another battle began... A love story.
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Jocelyne Saab 6 - Vendredi 24 Mai 2013 / 21h 30
SALLE GEORGES FRANJU
ÂÃgypte / 2005 / 112â
Dunia
Kiss me not on the eyes â
de Jocelyne Saab
Egypte/2005/112â/VOSTF/35mm
Dunia est une variation sur le
dÃsir fÃminin, sujet Ãminemment tabou dans la sociÃtà arabe et notamment
Ãgyptienne. Sâappuyant sur la puissance Ãrotique du patrimoine poÃtique
et musical arabe, le film parle dâamour et de dÃsir à travers une femme
marquÃe par une Ãducation traditionnelle et contraignante. Le point
dâaboutissement du film est le traumatisme provoquà par la mutilation
gÃnitale fÃminine (qui concerne 97% des femmes en Egypte selon les
rapports de lâUNICEF, dâAmnesty International et du PNUD).
Dunia is a
variation on the theme of female desire, a highly tabooed subject in the
Arab society, including Egypt. Based on the erotic power of the poetic
and musical Arabic heritage, the film is about love and desire through a
woman marked by a traditional and constrictive education. The
culmination of the film is the trauma caused by female genital
mutilation (which applies to 97% of women in Egypt, according to UNICEF
reports, Amnesty International, and UNDP).
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Source Jocelyne Saab, Les astres de la guerre, CinÃmathÃque franÃaise.
* Si le tweet qui apparaÃt dans la fenÃtre dâenvoi
est trop long, (le nombre de signes en excÃs apparaissant dessous,
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ne pas supprimer le lien mÃme de lâarticle.